Une fois n’est pas coutume, notre interview nous mène vers le dernier maillon de l’équipe SuCh Consulting: Thomas Mangin

Nouveau venu dans notre cabinet, Thomas s’est plié au jeu de nos questions et nous partage son jeune mais riche parcours, ainsi que sa vision du conseil et de la Supply Chain en Suisse … et dans le monde.

Peux-tu nous parler de toi ? De comment ton parcours t’a mené à la Supply Chain ?

Comme beaucoup, j’ai découvert la Supply Chain un peu par hasard !

A 19 ans, alors que je terminais ma première année d’étude de commerce à Reutlingen, en Allemagne, j’ai été amené à rechercher un stage de 6 mois dans le pays pour effectuer une première expérience professionnelle. J’ai tout d’abord orienté mes recherches vers la vente – parce que j’appréciais le contact humain et que je vendais déjà du vin pour ma famille – et contre toute attente, mes recherches m’ont conduit chez Bosch, à Dresden … mais aux achats.

Cette première expérience m’a permis de découvrir le monde des achats et d’en réaliser l’importance, que ce soit en termes de qualité, de sécurité et d’impact sur le résultat … Selon les secteurs, les achats représentent tout de même de 30 à 70% du prix de revient. Optimiser ses achats permet donc la création d’un réel avantage concurrentiel !
Suite à ce stage, j’ai prolongé l’expérience chez Bosch en devenant Werkstudent (ndlr. forme d’alternance) ; puis de retour en France, je me suis davantage orienté vers la Supply Chain et le Lean, avec cette fois une expérience chez Daimler, sur le site de production de la smart ForTwo en Moselle.

Mes études de commerce terminées, j’ai souhaité me spécialiser en Supply Chain & Logistique et me suis inscrit en Angleterre, à l’Université de Lancaster, où j’ai finalement pu suivre un cursus 100% dédié à l’apprentissage de la Supply Chain.

Tu as étudié en France, en Chine, St-Gall et Lancaster (UK), que retiens-tu de ces universités et surtout quelle place y prend la Supply Chain ?

J’ai le sentiment que le Supply Chain Management n’est encore que très peu enseigné dans les écoles de commerce, car jugé trop technique… d’où ma découverte du domaine qui s’est avant tout faite au travers de mes expériences professionnelles.

C’est une des raisons qui m’a encouragé à poursuivre mes études en Angleterre, où la scission entre écoles de commerce et écoles d’ingénieur est peut-être moins marquée qu’ailleurs en Europe … Le cursus proposé m’a ainsi permis d’obtenir une formation à la fois technique et manageriale. Je termine ce programme de Master à St.Gallen de septembre à décembre, ce sera l’occasion de découvrir l’enseignement de la Supply Chain suisse de manière plus approfondie.

En Chine, j’ai avant tout été marqué par les avancées réalisées en logistique, en particulier en E-Commerce, avec des sites comme JD.com, ou Alibaba et sa filiale Taobao, qui proposent désormais des livraisons dans la journée – dans certains cas par drone – ou même en seulement 2 à 3 jours pour des livraisons qui traversent le pays.
A propos de l’enseignement de la Supply Chain, la Chine semble être au même niveau que les pays occidentaux, avec aujourd’hui, des programmes spécialisés qui fleurissent dans les universités, souvent en partenariat avec des universités occidentales.

De manière générale, j’ai le sentiment que la montée en puissance de la Supply Chain dans les organisations est suivie de près par le monde académique. En école de commerce, les quelques programmes spécialisés en Supply Chain – même s’ils existent pour certains depuis plusieurs années – se démocratisent et je ne serai pas surpris de voir cette fonction s’imposer dans les prochaines années à un niveau comparable au Marketing ou à la Finance.

Peux-tu nous dire ce qui t’a conduit vers le conseil et quels sont pour toi les 3 compétences d’un bon consultant?

Après deux expériences dans de grands groupes industriels, j’ai souhaité trouver un poste me permettant de ne pas me focaliser uniquement sur un seul secteur ou métier, mais plutôt de continuer à en découvrir pour gagner en expérience. Je pense qu’en ce sens, le conseil est le métier parfait, puisque chaque jour est différent !

Le conseil me permet aussi d’allier les aspects business et technique, ce qui est important pour moi qui ai un profil commercial et qui me suis spécialisé en logistique par la suite.

Combiner ces deux types de compétences me semble d’ailleurs être la clé pour être un bon consultant. Disposer d’une expertise technique – acquise par la formation et par l’expérience – est selon moi le fondement de la valeur ajoutée du consultant. Les compétences interpersonnelles et relationnelles n’en restent pas moins importantes puisque pour conseiller, il faut nécessairement comprendre les besoins du client – ce qui passe par une bonne écoute. Par la suite, il est tout autant crucial d’être capable de communiquer les résultats de son étude de la manière la plus compréhensible possible au client.

Pour citer une 3ème compétence clé, je pense qu’il faut être passionné. Comme disait Steve Jobs « The only way to do great work is to love what you do » !

Peux-tu nous raconter tes premiers mois en tant que Junior Consultant dans notre société ?

Je suis très satisfait de mes premiers mois chez SuCh Consulting !

J’apprécie m’être vu confier assez rapidement des responsabilités et de pouvoir jongler entre des études de conseil et un travail plus commercial, pour lequel je pense pouvoir – par mon profil – apporter une réelle valeur ajoutée.

Mon choix de rejoindre SuCh Consulting a avant tout été motivé par les personnalités de ses fondateurs. Je partage leur vision novatrice d’une Supply Chain qui va au-delà des processus industriels et devrait s’appliquer à tous types d’organisations.
Je suis moi aussi persuadé que la Supply Chain et le Lean Management continueront de se développer pour finalement s’imposer comme des fonctions majeures et stratégiques.
Le mot de la fin ?

La Supply Chain se démocratise aujourd’hui dans les organisations et s’impose comme une véritable colonne vertébrale entre les différentes fonctions et département. Je suis persuadé que le succès des organisations passera désormais inévitablement par une maîtrise de leurs flux, qu’ils soient physiques ou d’informations… c’est-à-dire de leur Supply Chain. A nous désormais d’accompagner les entreprises et de les aider à atteindre ce niveau d’excellence!

Merci Thomas Mangin pour ce partage !

Thomas Mangin – L’interview

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